Pierre Baumann, artiste plasticien: sculptures, photographies, dessins et écrits.

Le Laboratoire des Objets Libres

Le laboratoire des objets libres rassemble des travaux de recherche expérimentale en arts conduits au sein de l'Equipe d'accueil CLARE EA4593, équipe ARTES de l'UNIVERSITÉ BORDEAUX MONTAIGNE. Il étudie les processus de création artistique à partir d’une approche écosystémique qui observe l’interrelation des formes, des gestes et des milieux avec lesquels ils évoluent. Initiée notamment à partir d’une analyse appliquée du « biotope » qu’était l’atelier de Constantin Brancusi, son ambition est de concevoir un modèle écopoïétique (approche écosystémique, écologique et mésologique des processus de création) qui permettent d’étudier les dimensions, la durabilité et la mobilité des phénomènes artistiques dans un contexte environnemental élargi : observer l’utilité de la créativité artistique en dehors de l’art pour l’art.

Dans le contexte des évolutions actuelles de la recherche en art au sein des universités et des écoles d’art, il s’agit également d’avancer des modèles de recherche qui démontrent leur adéquation avec les critères fondamentaux de la recherche expérimentale (nouveauté, créativité, incertitude, systématisation et transférabilité). Ceux-ci prennent appui, d’une part, sur la continuité des différents temps de recherche et, d’autre part, sur le déplacement du statut du chercheur en art et des objets artistiques de recherche qu’il produit. Aussi la conception d’une écopoïétique va-t-elle de pair avec celle des groupes d’objets anthropologique particuliers (objets libres) qu’elle déploie.


 

Projet Moby-Dick - 2017-2020

Le Projet Moby-Dick est un programme de recherche en Arts du « Laboratoire des objets libres », qui traite des écologies créatives (écopoïétique) à partir d’une réécriture du roman de Melville. Programmé sur trois ans, il s’organise en trois phases : cartographier, expérimenter et réécrire Moby-Dick. La relecture pluridisciplinaire, l’expérimentation sur le terrain et l’actualisation des savoirs du roman de Melville permettent, à l’instar de l’expédition Challenger, d’observer comment l’imagination et l’attention créatrices — artistiques et scientifiques — conversent avec la puissance du vivant pour répondre avec sensibilité à la crise écologique, économique et politique contemporaine.

Il est dirigé par Pierre Baumann, MCF HDR, artiste-chercheurs en arts, rattaché à l’Équipe de recherche interdisciplinaire CLARE de l’Université Bordeaux Montaigne. La première phase fut développée avec Chloé Bappel, Étienne Beaudouin, Christine Bielle, Marlaine Bournel, Alice Camuzeaux, Simon Deniboire, Esther Pontoreau, Camille Rousseau, Tomas Smith, Anne Wambergue (artistes, étudiants chercheurs en Master et en doctorat en arts de l’université Bordeaux Montaigne). Avec la participation ponctuelle de Philippe Regnier (musicien), Anne Colomes (artiste), Jean Dupuy (artiste), Catherine Poulain (romancière) et Philippe Jaworski (traducteur).

La lecture ininterrompue et performative de l’édition francophone de Moby-Dick (traduction Philippe Jaworski) a été réalisée pendant 32 heures et 16 minutes entre le 16 mai 6h21 et le 17 mai 14h37 de l’année 2017.

Captation, montage et création sonore : Étienne Beaudouin, Simon Deniboire, Philippe Regnier.
Postproduction son : Étienne Beaudouin, Simon Deniboire

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(14.64 Mo)

Documents sonores consultables sur : https://soundcloud.com/moby-dick-project

Documents vidéos consultables sur : https://vimeo.com/lesobjetslibres

Édition associée : Dire Moby-Dick par la recherche en arts, Bordeaux, PUB, avril 2018 – ISBN 979-10-300-0259-1

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Projet L'Usure - 2013-2016

Projet développé avec Amélie de Beauffort.

Ce programme de recherche intitulé L’usure résulte d’un partenariat engagé entre l’Académie Royale des Beaux Arts de Bruxelles et l’Université Bordeaux Montaigne (laboratoire CLARE).

Il s’attache à questionner la duplicité sémantique du mot “Usure” en français, qui se situe quelque part en néerlandais entre sleet et woeker (en anglais entre wear and tear et usury) et possède à la fois une dimension corrosive et une dimension économique. Ce programme tente d’identifier et de définir le renversement de la perte comme caractéristique de notre époque. Dans ce contexte, la spécificité du langage français permet de développer et de concevoir un champ conceptuel unique, issu d’une double étymologie latine.

Le projet s'est développé autour de deux colloques, l'une des 12 au 14 décembre 2013 au musée d'art contemporain CAPC de Bordeaux et l'autre du 6 au 8 novembre 2014 au Centre Culturel De Markten, à Bruxelles, ainsi que d'une exposition (7-11/14-12 2014) au Centre Culturel De Martken. Il a donné lieu à la plublication d'un ouvrage en 2 volumes de 476 pages, aux éditions Presses Universitaires de Bordeaux, Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, en 2016.

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